Refus contrôle technique

Refus contrôle technique

Une contre-visite est une seconde visite effectuée à la suite d’un contrôle technique. Elle porte sur certains points défectueux et défauts constatés lors du contrôle technique. Quelles sont donc les défaillances qui entraînent cette contre-visite de contrôle technique ? Que faire lorsque des défaillances sont relevées et si les refus de contrôle nécessite une contre-visite ? Cet article vous apporte plus d’éclaircissements sur les questions fréquemment posées sur la contre-visite ainsi que sur les différentes cause et critères de de refus et défaillances.

Quelles défaillances entraînent une contre-visite ?

Le contrôle technique a pour but de déterminer l’état d’une voiture en matière de sécurité. Selon la réglementation française, cette visite technique est obligation pour tout véhicule. À ce titre, plusieurs points de contrôle sont vérifiés. Ils portent par exemple sur la plaque d’immatriculation, les feux de croisement ou encore sur les freins. Au cours du contrôle technique, certaines défaillances peuvent être notées. On parle d’altération. Trois principaux types de défaillances peuvent être identifiés. Il s’agit de la défaillance mineure, la défaillance majeure et enfin la défaillance critique. Les deux dernières entraîneront une contre-visite nécessitant des réparations auprès de votre concessionnaire ou votre garagiste habituel.

Liste des défaillances majeures

Les défaillances majeures représentent certains points défectueux identifiés dans le cadre d’un contrôle technique et qui sont suffisamment alarmantes du point de vue sécuritaire. Elles présentent de grands risques pouvant compromettre la sécurité des passagers à son bord ou celle du véhicule même. Au total, c’est plus de 340 défaillances majeures qui peuvent être détectées lors d’un contrôle technique et qui doivent faire l’objet d’une contre-visite. Parmi ces refus conduisant à une contre-visite certaine constituent un important danger pour le véhicule et les usagers, nous pouvons lister :

  • une usure excessive des plaquettes de frein
  • une mauvaise fixation de la colonne de direction
  • les suspensions pneumatiques presque inutilisables ou inexistantes
  • une direction assistée inopérante
  • absence de plaque d’immatriculation ou détérioration rendant l’identification presque impossible
  • une mauvaise visibilité ou assez insuffisante depuis le rétroviseur
  • des pare-brise fissurés et des essuie-glaces non fonctionnels
  • un mauvais éclairage caractérisé par des feux qui ne fonctionnent pas
  • des équipements détériorés : mauvais état du klaxon, mauvaise fixation des sièges, etc.
  • la mauvaise fixation du réservoir avec une fuite légère de carburant
  • La détérioration de la direction assistée ou le mauvais fonctionnement de la crémaillère de direction
  • Le châssis ou ses éléments corrodés, fêlés de façon plus ou moins importante.

Il faut ajouter aussi les trains fissurés, la détection d’anomalies au niveau du système de freinage. Ce problème peut aussi entraîner un dysfonctionnement du réservoir de liquide de frein des suites d’un défaut d’étanchéité. Par ailleurs, la carrosserie et la structure peuvent présenter des anomalies de même que les liaisons au sol avec l’usure des pneumatiques, cassure des amortisseurs ou un jeu excessif des roues

Liste des défaillances critiques

Les défaillances critiques sont celles qui mettent immédiatement en danger les passagers. Elles peuvent aussi avoir des impacts négatifs majeurs sur l’environnement, menaçant l’écosystème. De telles défaillances imposent une réparation dans la journée voire une immobilisation du véhicule. Plusieurs points peuvent désormais faire objet de vérification lors d’un contrôle technique pour montrer les défaillances critiques. Ils portent essentiellement sur le fonctionnement des freins, sur la direction, etc. Pour éviter ces déconvenues, il vaut mieux anticiper les réparations. Ils sont classifiés en fonction du fonctionnement général du système de freinage, de la direction et des accessoires.

Les points de contrôle portant sur le fonctionnement général du système de freinage

Voici la liste des différents points contrôlés :

  • le potentiel risque de défaillance ou de rupture de conduite et des flexibles,
  • le manque d’étanchéité des conduites, des raccords et des flexibles
  • l’endommagement avancé affectant le fonctionnement des freins par blocage
  • présence de plaquettes, de disques et de tambours excessivement usés
  • encrassement des tambours, des disques ou encore des plaquettes par de l’huile, de la graisse occasionnant piètres performances de freinage
  • absence de disque, de tambour ou plaquettes mal montées
  • des câbles de freins, cylindres ou étriers endommagés ou présentant une corrosion fortement avancée
  • maître-cylindre défectueux et un dispositif de freinage assisté ne fonctionnant pas
  • actionneur mal monté compromettant la sécurité des passagers.

Par ailleurs, il peut s’agir d’un freinage inexistant sur une ou plusieurs roues accompagnées d’un déséquilibre important sur l’essieu directeur. Enfin, la possibilité d’avoir moins de 50 % d’efficacité de la valeur limite des systèmes automatiques de freinage, du frein de secours et de stationnement

Les points de vérification sur la direction, le volant et les essieux

Ces points concernent la direction du véhicule.

  • un axe de sortie usé, tordu caractérisé par un mouvement excessif affectant sa fonctionnalité
  • cassure ou fêlure affectant la fixation ou la stabilité du boîtier, de la crémaillère ou de timonerie de la direction
  • boulons de fixation manquante ou fêlés ou des fixations dangereusement mal montées en ce qui concerne le boîtier de crémaillère
  • une direction affectée marquée par l’incohérence entre l’angle des roues et celui du volant
  • risque majeur de détachement du volant de la colonne de direction compromettant la sécurité de la direction
  • absence de retenue sur le moyeu de volant ou une mauvaise fixation du moyeu, des rayons du volant ou de la colonne.

Ajoutons aussi la présence d’un essieu déformé ou fêlé avec une stabilité perturbée, ou encore d’une Garde au sol insuffisante. La distance insuffisante de l’essieu par rapport aux autres parties du véhicule

Les points de vérification sur les vitrages, les rétroviseurs, les portes fusées, les pare-chocs et la carrosserie

Il s’agit particulièrement :

  • d’un filtrage décoloré et fissuré marqué qui entrave la visibilité ou dans un état inacceptable
  • un des dispositifs de rétroviseurs obligatoire manquant
  • l’utilisation de bagues et de pivot usés avec risque le potentiel de détachement
  • mouvement excessif entre la fusée et la poutre ou encore le jeu de la fusée dans l’essieu perturbant la stabilité directionnelle
  • mauvaise fixation ou endommagement des pare-chocs susceptible d’engendrer des blessures en cas de contact
  • montant et cabine mal fixée compromettant la stabilité ou la mauvaise fixation de la carrosserie sur le châssis ou sur les traverses.

Peut aussi être considéré une portière qui peut s’ouvrir de manière inopinée ou des portes pivotantes susceptibles de constituer une menace pour la sécurité routière.

Les points sur les roues, les jantes les moyens de suspensions et de fixation, le carburant

Il s’agit en particulier de l’état des accessoires importants.

  • Les roulements de roues trop serrés, bloqués avec des risques de destruction, de surchauffe
  • Jantes et Moyeu usés ou endommagés au point où la fixation des roues et des pneus n’est pas assurée
  • La profondeur des sculptures et les pneumatiques retaillés non conformes aux normes
  • Un élément de ressort fendu ou manque de la lame principale ou des lames supplémentaires
  • Usure des rotules de suspension et mauvaise fixation du système d’échappement
  • Fuite excessive de carburant ou de substances dangereuses pouvant occasionner des incendies.

L’usure des joints universels et des roulements de l’arbre de transmission sont aussi des situations inacceptables.

Que faire en cas de défaillances majeures et critiques notées ?

Lorsque de telles défaillances sont notées par le contrôleur, vous devez obligatoirement présenter le véhicule à une contre-visite. Cela doit se faire dans un délai de deux mois qui suivent le contrôle technique pour les défaillances majeures. En ce qui concerne les défaillances critiques, elles peuvent susciter une réparation dans la journée. Le conducteur devra effectuer les réparations le même jour. Pour cela, vous devez faire en sorte de régler toutes les anomalies avant de présenter le véhicule pour une contre-visite.

Il faut également s’assurer de régler l’ensemble des défaillances en une seule fois. Puisqu’il n’existe pas de limite pour présenter son véhicule pour une contre-visite, vous devez payer chacun de vos passages dans le centre de contrôle technique. Cela peut s’avérer coûteux et peu rentable pour vous. Il est donc conseillé de présenter son véhicule une nouvelle fois au contrôleur dès que toutes les défaillances qui ont été détectées ont fait l’objet des réparations adéquates.