Un collectionneur devra débourser une somme importante pour le contrôle technique de ses 600 Solex

Un collectionneur devra débourser une somme importante pour le contrôle technique de ses 600 Solex

La facture salée du contrôle technique pour un passionné de Solex

Depuis le 15 avril, une nouvelle réglementation impose un contrôle technique obligatoire pour tous les deux-roues motorisés, une mesure qui touchera également les véhicules de collection comme les Solex. Parmi les collectionneurs, Hugues Ossent détient 600 Solex qui doivent dorénavant passer ce contrôle, occasionnant des frais considérables.

Le coût exorbitant de la conformité réglementaire

Hugues Ossent, un collectionneur passionné, est confronté à des dépenses inattendues pour répondre aux nouvelles exigences légales. La somme à engager pour mettre en conformité sa collection atteint au minimum 30 000 € tous les trois ans. Chaque Solex, ne dépassant pas les 30 km/h, nécessitera un contrôle technique dont le coût unitaire pourrait vite devenir une charge lourde pour les amateurs de ces modèles vintage.

Une mesure contestée par les passionnés

A group of collectors protesting against the costly and redundant process.

La pertinence de cette nouvelle mesure est vivement critiquée par les collectionneurs. Beaucoup, comme Hugues, trouvent le processus redondant et coûteux, surtout pour des véhicules qui sont habituellement bien entretenus et peu utilisés. De plus, selon Hugues, les checks effectués (pneus et freins principalement) sont des vérifications que tout bon collectionneur fait régulièrement, rendant ce coût de 50€ pour quelques minutes de travail, particulièrement exorbitant.

Mobilisation de la communauté et perspectives

Face à l’imposition de ce contrôle technique, la Fédération française des motards en colère (FFMC) a déjà pris des mesures juridiques pour contestation. Ils espèrent une annulation ou une adaptation de la loi qui tienne compte des particularités de la maintenance des deux-roues de collection. De son côté, Hugues a décidé d’attendre la fin de l’année avant de se conformer, espérant des changements à venir facilitant la gestion de sa collection sans imposer de coûts prohibitifs.

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Cette réglementation récente suscite donc un débat entre la nécessité de maintenir la sécurité routière et le respect des passions et des efforts de conservation des amateurs de véhicules d’époque. La décision finale impactera considérablement la communauté des collectionneurs de deux-roues motorisés en France.

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